Matthieu Gafsou expose à la Fondation WRP

Né en 1981 à Aubonne (Suisse), Matthieu Gafsou vit et travaille à Lausanne.

Après un master à l’Université de Lausanne (histoire et esthétique du cinéma, philosophie et littérature), il suit une formation supérieure en photographie de l’École d’Arts appliqués de Vevey.

 

Son travail de diplôme, consacré aux faux- semblants de l’urbanisme tunisien (« Surfaces », 2006-2008) le fait très vite remarquer en Suisse et à l’étranger, grâce notamment au prix de la fondation HSBC pour la photographie (2009), suivi d’une sélection à l’exposition « reGeneration2. Photographes de demain » du Musée de l’Elysée à Lausanne (2010), et du Prix culturel du canton de Vaud (2015).

 

 

Dès 2012, il enseigne à l’ECAL et il est membre de l’agence MAPS depuis sa création, en 2017.

 

Ce premier travail lui attire de nombreux mandats commerciaux et institutionnels dans le domaine de la photographie d’architecture (Le Corbusier à Firminy, 2009), et débouche aussi sur des commandes d’enquêtes photographiques plus personnelles :

« La Chaux-de-Fonds. L’expérience de la Ville » (2009-2012), « Sacré » (2011-2012),

« Les Grangettes » (2014).

 

En parallèle, Gafsou travaille pendant quatre ans à la série « Alpes », consacrée aux métamorphoses du milieu alpin sous l’influence du tourisme de masse et des modifications climatiques, très bien accueillie dès 2011.

 

En 2014, Mathieu Gafsou prends le risque, pour sa première exposition personnelle institutionnelle importante, au Musée de l’Elysée sous l’égide de Sam Stourdzé (2014), d’un sujet controversé avec « Only God Can Judge Me », fruit d’une enquête sur le milieu des consommateurs de drogue à Lausanne.

Dès 2015, et ce jusqu’en 2018, Matthieu Gafsou questionne avec la série « H+» les relations entre le corps humain et les technologies les plus diverses.

 

A l’instar d’enquêtes photographiques, Matthieu Gafsou expérimente avec une sensibilité poétique à toute épreuve des thématiques actuelles et pertinentes.

Le photographe parvient à faire surgir un esthétisme où le médium photographique s’éloigne de la figuration littéraire afin de plonger dans une réalité s’éloignant des clichés sociétaux.

Pour en savoir plus sur Matthieu Gafsou

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